2024 : Les banques recommencent à prêter !

Les banques retrouvent des opportunités de bénéfices avec des taux de prêt immobilier qui ont parfois franchi la barre des 5% pour des remboursements étalés sur 25 ans. Cette situation les incite à accorder des prêts plus aisément, mais avec des critères spécifiques.

Les banques retrouvent de l'optimisme grâce à l'augmentation successive du taux d'usure de la Banque de France et des taux directeurs de la BCE. Cela ouvre la voie à des marges plus attractives pour les banques de détail, les incitant à rétablir les prêts immobiliers, même celles qui s'étaient retirées du marché ou avaient fortement réduit leurs activités.

Cependant, malgré une baisse des prix de l'immobilier, les emprunteurs se font rares : selon le magazine Capital, 50 % d'entre eux abandonneraient leurs projets, jugeant que cela impacterait trop leur pouvoir d'achat. Les banques doivent donc ajuster leurs taux, dépassant les 5 % plus tôt que prévu dans certains établissements avides. Mais en novembre, une lueur d'espoir : ces taux se sont stabilisés en moyenne à 4,20 % pour les prêts sur 20 ans, rendant à nouveau envisageable l'achat à des taux raisonnables.

En septembre, le Haut Conseil de stabilité financière a confirmé le maintien du taux d'endettement des ménages à 35 % et a plafonné la durée des prêts à 25 ans. Pas de relâchement, mais surtout pas de durcissement des critères d'obtention !

Les banques recherchent des profils spécifiques : des clients ayant des revenus stables, une situation professionnelle sécurisée, des comptes bien gérés sans incidents de paiement ni crédits à la consommation. L'octroi d'un crédit immobilier représente pour elles une opportunité d'attirer ces clients, les incitant à déposer leurs revenus chez elles et à souscrire à différents produits financiers (assurances-vie, habitation, cartes de crédit, etc.).

Logiquement, plus l'apport personnel est conséquent, plus l'obtention du crédit est facilitée. Un apport équivalent à 20 % du montant du projet est rassurant pour la banque, réduisant ainsi le montant emprunté.

Pour accéder à votre premier bien immobilier, la banque pourrait vous demander d'ouvrir un compte d'épargne au moment de contracter le prêt, même si vous avez souscrit à leur assurance. Cette réserve d'épargne vous servira de filet de sécurité pour continuer à honorer vos mensualités en cas de difficultés. Ce compte peut prendre différentes formes telles qu'un livret A, un PEL, un PEA... En plus de votre apport initial, cet investissement sera rémunéré par la banque. Si cette somme est conséquente, elle peut même contribuer à faire baisser le taux d'intérêt de votre emprunt. C'est une aide précieuse, particulièrement pour les jeunes qui accèdent pour la première fois au marché immobilier et qui sont souvent les plus affectés par ces conditions strictes.

Par ailleurs, il existe diverses solutions de financement pour vous aider à concrétiser votre projet : le prêt à taux zéro, le prêt Action Logement, le prêt d'accession sociale, le prêt épargne logement ou le prêt conventionné. Avant de constituer votre dossier, renseignez-vous sur ces possibilités pour maximiser vos chances d'obtenir un prêt avantageux.

Financement

Demander une attestation de faisabilité auprès de votre banque ou d'un courtier confirme votre capacité financière et apaise le prêteur quant à votre solvabilité. Sous réserve que votre dossier soit complet, une réponse vous parviendra en quelques jours seulement !

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